Manu Dibango racontait : “Tu commences par être un petit musicien, ensuite si tu as la chance tu deviens un peu plus connu, puis chef d’orchestre, puis arrangeur, puis accompagnateur de grands artistes. Puis de musicien tu deviens artiste – c’est ce qui m’est arrivé avec Soul Makossa en 1973. Donc j’ai eu de la chance. Mais attention au mot bonheur : il y a beaucoup d’épines dans le bonheur. Il faut comprendre ce que c’est d’avoir de la chance : ça coûte cher, la liberté”, rappelle Afrik.com.

Le rayonnement de l’Afrique

Le titre culte avec lequel il a fait “danser la planète”, poursuit Le Journal du Cameroun, avait été repris par de nombreux artistes comme Booba, en France. 

Mais Manu Dibango avait estimé s’être fait voler par les Américains Michael Jackson et Rihanna, dont il avait attaqué les maisons de disques. Le différend s’était réglé par un accord financier.

Prônant l’unité de l’Afrique, il contribuait à “son rayonnement international”, estime le média camerounais. 

 

Il y a quelques jours, alors que l’artiste souffrait du Covid-19, ses proches avaient annoncé son hospitalisation en région parisienne. Mardi 24 mars au matin, l’annonce de sa mort, à 86 ans, est tombée “comme un coup de massue”, écrit Afrik.c

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