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Au revoir Leny Escudéro
Il a 82 ans et je l'aime toujours,
même de l'autre coté du miroir, on se retrouvera !
c'est un documentaire pour faire réfléchir !
bonne écoute à tous !
Leny Escudero, de son nom de naissance Joaquim Leni Escudero
est né le 5 novembre 1932 à Espinal en Espagne.
Son père et sa mère, républicains espagnols quittent l'Espagne ravagée par la guerre civile en 1939 et se réfugient à Mayenne.Leny passe sa jeunesse à Mayenne où il se marie.
Il s'installe à Paris dans le quartier de Belleville.
Il va exercer des petits métiers pour survivre (terrassier, carreleur... etc).
En 1957, il commence une carrière de chanteur et sort son 1er album (Ballade à Sylvie) qui lui assure le succès, la célébrité et effectue un tour du monde
(Amérique du Sud, Moyen-Orient, États-Unis, Russie, Afrique).
Au Dahomey, il construit une école en dur en pleine brousse.
En 1971, il reçoit le Grand prix de l'Académie Charles-Cros avec Escudero 71. Dans les années 1970 à 1990, il est considéré comme un chanteur engagé.
Ses paroles traitent de sujets souvent graves et tristes, tels que la guerre d'Espagne, les dictatures, et la maltraitance des habitants de notre planète.
Il a été également acteur et participe à des séries télévisées comme Louis la Brocante et Docteur Sylvestre.
Et un film que j'ai particulièrement bien aimé contre la pédophilie
avec Miou miou "la femme flic"
Aujourd'hui il vit à Giverny près de Vernon.
Il est le père de trois enfants, Christine, Julian et Stéphanie.
La raucité de sa voix, le doux-amer de ses textes, la qualité de ses mélodies, distillent le charme mystérieux de cet homme des contre-courants.
je le trouve parfois très émouvant et vous ?
et on continu à l'écouter avec plusieurs de ses poésies !
La femme aux yeux verts
Une femme aux yeux verts
Est venue une nuit
Installer dans mon lit
Ses jardins d'hiver
Elle m'attendait nue
Le regard embrumé
Belle comme un péché
Qui serait devenu
Je n'ai jamais crié
Aussi loin aussi fort
Et la vie et la mort
Etaient réconciliées
Je sais qu'elle m'a aimé
Comme si maintenant
Après plus de mille ans
Elle m'avait retrouvé
Elle m'a dit qu'elle venait
De plus loin que l'ennui
D'aussi loin que ma vie
Et moi je l'écoutais
Elle savait reconnaître
Au vol d'un goéland
Où commence le temps
Ce qui va disparaître
Elle avait la mémoire
Des mots d'aujourd'hui
Disparus dans la nuit
Nul ne sait leur histoire
Comment elle est venue
Je ne sais pas très bien
Mais au petit matin
Elle avait disparuLa planète des fous !
La plus bleue c'est la terre, la terre aux fleurs coupées, la Planète Des Fous.
J'ai bu trente et un cafés crème
En t'attendant
J'ai peine à dire que je t'aime
Je t'aime pourtant
Les gens du café me regardent en rigolant
Ils chantent ils boivent ils bavardent
J'ai froid dedans
J'ai froid dedans
Pour vaincre l'éphémère
Pour vaincre le néant
M'allonger sur la terre
Et lui faire un enfant
Un enfant sans mémoire
Un qui n'aurait pas peur
Qui prendrait la nuit noire
Pour un bouquet de fleurs
Pour un bouquet de fleurs
Un enfant aux mains nues sans espoir d'héritage
Qui ne serait pas moi qui suis déjà venu
Qui me prenant la main quand je ferai naufrage
Me crierait vis encore je ne t'ai pas connu
Qui n'accepterait pas la volonté des armes
Ni des dieux ni des hommes prêchant l'humanité
Et pour mon dernier cri découvrirait les larmes
Désespéré de voir ma non-éternité
J'ai bu trente et un cafés crème
En t'attendant
J'ai peine à dire que je t'aime
Je t'aime pourtant
Les gens du café me regardent en rigolant
Ils chantent ils boivent ils bavardent
J'ai froid dedans
J'ai froid dedans
Pour vaincre l'éphémère
Pour vaincre le néant
M'allonger sur la terre
Et lui faire un enfant
Un enfant sans mémoire
Un qui n'aurait pas peur
Qui prendrait la nuit noire
Pour un bouquet de fleurs
Pour un bouquet de fleurs
Et puis et puis qui s'en irait sans regrets pour nos fêtes
Pour devenir enfin enfant de l'univers
Se referait étoile se referait planète
Et nous contemplerait hors des espaces verts
Et puis de temps en temps penserait à sa mère
Et puis de temps en temps baissant les yeux sur nous
Dirait à d'autres mondes la plus bleue c'est la terre
La terre aux fleurs coupées La Planète Des Fous
J'ai bu trente et un cafés crème
En t'attendant
J'ai peine à dire que je t'aime
Je t'aime pourtant
Les gens du café me regardent en rigolant
Ils chantent ils boivent ils bavardent
J'ai froid dedans
J'ai froid dedans
Pour vaincre l'éphémère
Pour vaincre le néant
M'allonger sur la terre
Et lui faire un enfant
Un enfant sans mémoire
Un qui n'aurait pas peur
Qui prendrait la nuit noire
Pour un bouquet de fleurs
Pour un bouquet de fleurs
Puis reviendrait sur la terre pour sa dernière escale
Et là deviendrait femme le ventre mis à nu
Balaierait de la main temples et cathédrales
Remettant à genoux les dieux non advenus
Et dirait je reviens pour donner à la terre
Un enfant qui veut vivre qui veut vivre debout
Le droit divin est mort il est comme ses frères
Celui-ci aimera La Planète Des FousA bientôt avec d'autres poésies de Leny
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